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Après un temps d’arrêt total, ne seront ranimés –avec réticence–
que les services et les productions dont le manque se révélera intolérable
Gébé, l'an 01, p.82

Signez la pétition pour le jour d’après

Libération, 29 avril 2020
Face à l’urgence sanitaire, des mesures de rupture sont nécessaires. A la suite de la tribune « Plus jamais ça, préparons le jour d’après », les signataires de cette pétition demandent au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :
L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.
Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.
La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.
La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

Il ne s'agit pas ensuite de relancer une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement ! Nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :
Un plan de développement de tous les services publics.
Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.
Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l'agriculture, de l'industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.
Mobilisons-nous dès maintenant et donnons-nous rendez-vous le "jour d'après" pour réinvestir les lieux publics pour reconstruire ensemble un futur, écologique, social et démocratique, en rupture avec les politiques menées.

Les 16 organisations à l’initiative de cette pétition :
Action Non-Violente COP 21, Alternatiba, Attac France, CCFD Terre Solidaire, Confédération paysanne, CGT, Convergence nationale des Services Publics, Fédération syndicale unitaire (FSU), Fondation Copernic, Greenpeace France, les Amis de la Terre France, Oxfam France, Reclaim Finance, Unef, Union syndicale Solidaires, 350.org.

La pétition peut être signée via les sites des différentes organisations signataires : www.france.attac.org, www.amisdelaterre.org, www.cgt.fr, www.fsu.fr, www.confederationpaysanne.fr, www.greenpeace.fr, www.oxfamfrance.org, www.solidaires.org, www.350.org/fr, www.anv-cop21.org, https://ccfd-terresolidaire.org, www.alternatiba.eu, www.convergence-sp.fr, www.fondation-copernic.org, www.reclaimfinance.org

L'an 01, couverture
La question est à présent: Emmanuel Macron est-il crédible ?

«Mes chers compatriotes, il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile ses failles au grand jour, interroger les faiblesses de nos démocraties.

Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite sans condition de revenu, de parcours ou de profession, notre État-providence ne sont pas des coûts ou des charges mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe.

Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. Déléguer notre alimentation, notre protection, notre capacité à soigner, notre cadre de vie au fond, à d’autres, est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle, construire plus encore que nous ne le faisons déjà une France, une Europe souveraine, une France et une Europe qui tiennent fermement leur destin en main.

Les prochaines semaines et les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture en ce sens. Je les assumerai.»
Emmanuel Macron, le 16 mars 2020


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