Je suis Charlie - 10 ans
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Le 7 janvier 2015, l'équipe des rédacteurs du journal satirique Charlie Hebdo est décimée par une attaque terroriste. Quatre jours après l'événement, quarante-quatre chefs d'État et de gouvernement participent à une marche "républicaine" à Paris avec plus d'un million et demi de personnes, une manifestation de solidarité impressionnante, mais qu'on ne pouvait totalement dédouaner de "récupération". Un slogan et visuel "Je suis Charlie" ont étés crées par Joachim Roncin et se sont répandus dans les manifestations, les rues de France et sur le Web, avec une intensité extraordinaire.
«La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme»
Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789, Article 11.
Références et compléments
Dessins et écrits sous copyright de leurs auteurs respectifs.
Dessinez, créez, Liberté.
Ce site présente le travail de l'association éponyme fondée par Charlie Hebdo et SOS Racisme au lendemain des attentats de janvier 2015. Son but: initier la jeunesse au dessin de presse -en particulier à la satire et la caricature- sans tabou, ni démagogie, ni frilosité intellectuelle.
L'histoire présentée sur le site de cette association commence le 8 février 2006 (c'est l'origine de l'attentat de 2015) avec la parution d'une couverture de de Cabu dans Charlie Hebdo en soutien à ses confrères France Soir et L’Express dont les directeurs avaient été limogés ou priés de remettre leur démission quelques jours plus tôt dans ce qui a été appelé "l'affaire des caricatures du Prophète"... Je vous invite à lire ou relire la suite en suivant le lien.
L'histoire continue (malheureusement si on peut dire) jusqu'à aujourdhui. C'est donc un site nécessaire et essentiel pour les enseignants et éducateurs. Consultez par exemple le kit Dessins de presse: savoir décrypter et débattre.
Parmi les faits qui ont immédiatement suivi le 7 janvier 2015, un événement rarement relaté est la réunion organisée les 8 et 9 janvier par la ministre de l'Education nationale de l'époque, Najat Vallaud -Belkacem. Elle invite ses prédécesseurs à proposer une analyse et des perspectives sur le sujet difficile de la laicité à la française. Huit anciens ministres de l'Education participent à cette réunion inédite.
Je retiens l'intervention de Benoît Hamon, ici comme ailleurs le plus proche de mes idées: « Il ne faut pas que l'école apparaisse comme une autorité imposant ses propres croyances, générant chez les élèves le sentiment d’appartenir à une culture dominée ou d’être confiné à une place non reconnue. Il ne s'agit pas de mettre l'accent sur ce qui peut sembler unifier (comme un "roman national" ou des "rites" tel que chanter la Marseillaise), mais sur ce qui à pour but de rassembler, en veillant à ce que chacun puisse avoir sa place, une place. Et pour cela la question de la réduction des inégalités sociales et culturelles est un incontournable. (Source: Claude Lelièvre)
Dessinez, créez, Liberté.
Ce site présente le travail de l'association éponyme fondée par Charlie Hebdo et SOS Racisme au lendemain des attentats de janvier 2015. Son but: initier la jeunesse au dessin de presse -en particulier à la satire et la caricature- sans tabou, ni démagogie, ni frilosité intellectuelle.
L'histoire présentée sur le site de cette association commence le 8 février 2006 (c'est l'origine de l'attentat de 2015) avec la parution d'une couverture de de Cabu dans Charlie Hebdo en soutien à ses confrères France Soir et L’Express dont les directeurs avaient été limogés ou priés de remettre leur démission quelques jours plus tôt dans ce qui a été appelé "l'affaire des caricatures du Prophète"... Je vous invite à lire ou relire la suite en suivant le lien.
L'histoire continue (malheureusement si on peut dire) jusqu'à aujourdhui. C'est donc un site nécessaire et essentiel pour les enseignants et éducateurs. Consultez par exemple le kit Dessins de presse: savoir décrypter et débattre.
Parmi les faits qui ont immédiatement suivi le 7 janvier 2015, un événement rarement relaté est la réunion organisée les 8 et 9 janvier par la ministre de l'Education nationale de l'époque, Najat Vallaud -Belkacem. Elle invite ses prédécesseurs à proposer une analyse et des perspectives sur le sujet difficile de la laicité à la française. Huit anciens ministres de l'Education participent à cette réunion inédite.
Je retiens l'intervention de Benoît Hamon, ici comme ailleurs le plus proche de mes idées: « Il ne faut pas que l'école apparaisse comme une autorité imposant ses propres croyances, générant chez les élèves le sentiment d’appartenir à une culture dominée ou d’être confiné à une place non reconnue. Il ne s'agit pas de mettre l'accent sur ce qui peut sembler unifier (comme un "roman national" ou des "rites" tel que chanter la Marseillaise), mais sur ce qui à pour but de rassembler, en veillant à ce que chacun puisse avoir sa place, une place. Et pour cela la question de la réduction des inégalités sociales et culturelles est un incontournable. (Source: Claude Lelièvre)
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